Maire : Louis-Pascal LEBARGY.
Conseillers départementaux : Marie CIETERS et Philippe WAYMEL (Canton Annoeullin)
Député : Victor CATTEAU. (5ème circonscription du Nord)
Bauvin compte 5230 habitants (Source Insee : population en 2016), soit environ 2300 foyers et s’étend sur 3,85 km2.
A BAUVIN, on trouve deux types de sous-sol :
- au nord : les terrains alluvionnaires de la vallée de la Deûle qui limitent la commune à l’Ouest,
- au sud : les terrains crayeux recouverts de limons fertiles. Sous le plateau crayeux, les terrains houillers se trouvent à une grande profondeur.
Le blason de la commune
A partir de 1142, il est question de la commune dans les titres énumérant les possessions de l’abbaye de Saint Vaast d’Arras. Le blason de Bauvin est identique à celui de l’abbaye : D’or à la croix ancrée et alaisée de gueules. Ce blason se retrouve aussi pour d’autres villes qui étaient possédées par cette abbaye comme Annoeullin. En 2015, une modification a été apportée au blason de BAUVIN.
Historique de la commune
La fondation de notre commune est ancienne. Bauvin était avant tout un village de l’eau ("in" signifie "marais"). Il vivait autrefois presque exclusivement de son marais (aux confins de la Flandre et de l’Artois). On en tirait la nourriture, notamment la pêche, la matière première et le chauffage (tourbe). Cette situation amena les premiers habitants à élever des chaumières composées de terre glaise, de branchages et de roseaux, appelées "palafittes".
Ce fut la naissance de BALVIN, dont on a fait plus tard BAUVIN.
(Victor Becquart - Les communes de l'arrondissement de Lille, Documents historiques et archéologiques - 1879.)
Grâce à la protection des marais qui entouraient la ville, Bauvin ne fut occupée que tardivement par les armées flamandes de 1303 à 1384, bourguignonnes (1384-1477), autrichiennes (1477-1555), espagnoles (1555-1659) avant de revenir dans le giron de la France en 1659 par le traité des Pyrénées signé le 7 novembre 1659 entre le cardinal de Mazarin et don Luis de Haro représentants des rois Louis XIV et Philippe IV d'Espagne.
En 1741, les habitants obtinrent l’autorisation d’exploiter pour eux une partie de la tourbe du marais mettant ainsi fin à une longue période de misère.
La révolution française bouleversa la vie de la commune. La paroisse fit place à la commune et ce sera maintenant à la commune de gérer l’état civil.
Pendant cent ans, Bauvin va vivre au rythme des soubresauts de la vie politique française. Au XIXème siècle, on retrouve trois éléments qui feront l’histoire plus récente de la commune : une fosse à charbon, la briqueterie et une fabrique de sucre.
La découverte de charbon et son exploitation influencèrent considérablement Bauvin comme bon nombre de communes de la région. La fosse I fut creusée en 1857 à la limite entre Bauvin et Meurchin et la vie de la mine rythmait celle de la commune ; les corons apparurent, d’abord les vieux corons puis la cité Sainte Barbe avant la rue Ghesquière et le chemin blanc.
L’église, la salle commune ou encore l’estaminet étaient les points de rendez-vous des travailleurs. Du temps de l’exploitation, il n’y eut pas moins d’une vingtaine d’estaminets à proximité du puits.
La Raffinerie était initialement une vaste ferme et le clos de la ferme faisait partie des dépendances. Avec l’implantation de la sucrerie au clos de la ferme, la distillerie sur le site de la future école Georges Brassens, la raffinerie devint l’habitation du personnel. Ce fut la destruction de la sucrerie au cours de la Grande guerre qui mit une fin définitive à son activité.
Bauvin n’a pas été épargnée par les deux guerres du XXème siècle et elle a dû subir l’occupation allemande pendant ces deux guerres.
A la fin de la première guerre mondiale, la retraite des troupes allemandes fut marquée par la destruction de plusieurs bâtiments de la commune. L’église fut minée et détruite ainsi que le calvaire à l’entrée de la rue Gambetta.
Lors de la seconde guerre mondiale, l’occupation allemande fut caractérisée par la réquisition de plusieurs maisons de la commune mais aussi par des restrictions importantes pour la population. Cent trente bauvinois furent emmenés en Allemagne en tant que prisonniers de guerre, ils ne revinrent chez eux que cinq ans plus tard. Les monuments aux morts présents sur la commune rappellent le lourd tribut payé par la population à ces deux guerres.
L’après-guerre fut la période de la reconstruction puis après quelques années le retour de la joie de vivre sans contrainte. C’est à cette période que la vie associative de la commune a repris avec intialement le club des Dix puis l’amicale laïque.
L'année 1971 fut marquée par l’arrivée à Bauvin d’un monument connu de tous : Le Lion de la place de la résistance. Réalisé par le sculpteur allemand SCHMOLL en 1938, il devait être installé dans un cimetière allemand situé en Roumanie. La seconde guerre mondiale mit fin à ce projet et après une installation devant la gare de marchandise de Carvin, il fut installé sur la place de la résistance de Bauvin.